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6 février 2010

Clear Eyes, Full Hearts, Can't Lose !

friday_night_lights

 

 

Dillon est une petite ville du Texas où le football américain occupe une place centrale, où le vendredi soir est attendu semaine après semaine pour voir leur équipe, les Dillon Panthers, gagner. Eric Taylor et sa petite famille arrive à Dillon dans le seul but de mener cette équipe à la victoire finale en championnat lycéen, c'est non sans compter sur l'énorme pression populaire que la ville met sur les épaules de ce nouveau coach.

 

Bon il faut l'avouer, les teens shows sont généralement mon petit guilty pleasure, c'est toujours marrant de voir les péripéties que des jeunes lycéens (joué par des acteurs/trices ayant la 30aine) doivent endurer, ce sont toujours des situations extraordinaires qu'on verra jamais dans notre vie. Les pauvres quand même ils n'ont pas un seul jour de repos, toujours à gérer un conflit, retrouver l'amour perdu, faire la fête tous les week end avec tout le lycée, c'est assez éprouvant, bref vous m'aurez compris c'est toujours marrant et divertissant de les suivre. Outre Gossip Girl ou autre 90210 on m'a parlé de Friday Night Lights, série diffusée sur NBC ayant une base de fan très fidèle (rappelons que ce sont eux qui ont réussi à sauver la série après la deuxième saison, en envoyant des petits ballons de football aux dirigeants de NBC), me disant qu'elle était complètement différente des autres shows cités plus haut. Je me suis dit pourquoi pas, jetons un coup d'œil, j'ai rien à perdre. 40 minutes plus tard (soit après le pilote) j'étais totalement sous le charme de cette série.

Et là, saison finie, je ne peux que confirmer tout le bien qu'on m'en a dit. Pour tout dire je ne m'y connais pas du tout en football américain et cet aspect du show ne m'a pas rebuté à la base, c'est toujours intéressant de découvrir un sport que l'on connait pas. Pour le coup, le football est un peu une façade dans la série, ce n'est pas le plus important, même si on se surprend à sauter de joie sur les Touchdown de Smash ou Saracen. Cette petite ville du Texas est, comme les autres villes, une micro société ou le plus important se trouve être le match du vendredi soir, le football rassemble par sa seule passion toute cette ville et fait oublier les problèmes de chacun.

Friday Night Lights peut se targuer d'être une série exemplaire, pratiquement irréprochable. Exemplaire dans la façon où ses personnages sont traités avec une justesse formidable, ce qui en fait un show très réaliste et émouvant. On a l'impression que tout est naturel qu'on suit vraiment leurs propres vies, presque un documentaire sur cette ville en gros. Loin d'êtres originaux, les scénarii tapent là où il faut de façon juste et sincère. On est touché et pris dedans dès le premier épisode par le sacrifice de Jason Street pour sauver son équipe et ensuite suivre son adaptation à sa nouvelle vie. On évite les stéréotypes qu'on peut trouver dans ce genre de série (même si soyons honnête cette série défini un genre à elle seule), même si au début c'est pas gagné, chacun a son caractère, le timide Saracen, le populaire Street, l'égocentrique et arrogant Smash ou encore le rebelle Tim Riggins, mais au fil des épisodes ces pseudos stéréotypes disparaissent et laissent place à la vraie personnalité de ces personnages qui évoluent tout au long de la saison par leurs différentes relations ou problèmes. En commençant la série on voit que le football y a une place centrale, on suit  toutes ces personnes gravitant autour, chacun ayant son intrigue, toujours traitée de façon juste. Même si la plupart des intrigues gravitent autour du football, celui ci est un peu l'arbre qui cache la forêt, comprendre ici des problème plus graves. 

Friday Night Lights offre un assez bon mélange des genres, passant du drama à l'humour ou au réalisme en 2 scènes, les personnages et les situations offrent un panel d'émotions tout au long de cette saison. On rigole lorsque coach Taylor lance ses piques ou ses phrases toujours bien placées, on s'émeut gentiment de la relation Matt Saracen/Julie Taylor, par exemple.

Un autre aspect qui fait que la série est aussi réussi, juste et sensible est sa réalisation. Réalisation peu commune dans le sens ou elle n'est pas tournée en studio mais dans de vrais lieux au décors naturels, filmée en multi cam pour une approche réaliste et surtout des caméramans ayant pour consigne de suivre comme bon leur semble les interactions entre les personnages de la série, où très peu de prise sont effectuée pour les scènes. L'intimisme est de rigueur, on est comme transporté par la poésie de ces cadres, ces plans fait presque au feeling où une poésie se dégage.

 

Je pense pas qu'on puisse résumer cette série à ces quelques lignes, la chose à faire est vraiment de la regarder et de prendre du plaisir, beaucoup de plaisir. Je ne me souviens pas avoir déjà ressenti ça devant une autre série. Absolument tout y est bien traité.

 

Go Panthers !

 

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